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Interview: Ostéopathie et sport

04/03/2021

Interview: Ostéopathie et sport

Interview de Loïc Aumont, ostéopathe D.O, fondateur du mouvement O.P.O et président d'O.P.O Consulting par le Site de l'ostéopathie et Ostéo4pattes

https://www.revue.sdo.osteo4pattes.eu/spip.php?article2512

Merci à Michel Chêne.

1. Parlez-nous de vous, quel est votre parcours ?

D’une famille de sportifs, j’accompagnais mon père lors de courses de montagne dans les années 1995. Puis à 10 ans, j’ai commencé l’athlétisme. En grandissant j’ai eu quelques bons résultats en minimes, notamment au 200m haies. En parallèle de cette activité, je jouais au handball à Grenoble. Rapidement surclassé dans ce sport, grâce aux capacités développées en athlétisme, j’ai décidé de me spécialiser dans le hand afin de rentrer au sport étude de Chambéry. En intégrant cette structure j’ai appris les exigences du haut niveau mais j’ai aussi vu les failles du système fédéral français. J’ai alors pris la décision de quitter le pôle espoir pour intégrer le sport étude de Montélimar, récemment champion de France -18ans 2005 et vice champion de France 2006, devant notamment les centres de formation de Chambéry, Paris, Nîmes ou encore Montpellier. Lors de mon arrivée en 2007 nous remportons un nouveau titre de Champion de France -18 ans. Cette nouvelle approche de la performance et du handball me correspondait beaucoup plus. Nous étions là pour créer une équipe solidaire, où chaque profil pouvait exprimer pleinement son potentiel. C’est ce qui m’a plus dans ce projet. Puis après le bac, je me suis orienté vers l’ostéopathie. J’étais fasciné par le travail de mon ostéopathe Bertrand Coche, et j’ai alors arrêté ma carrière sportive pour me consacrer aux études. Avec le recul, je ne sais toujours pas comment j’ai fait pour me passer de sport pendant ces 6 années.


Désormais j’accompagne des sportifs de niveau national, international dans la réussite de leurs objectifs. J’ai créé une compagnie dans laquelle nous optimisons le potentiel de ces athlètes grâce à l’approche pluridisciplinaire et non-normative de la santé et de la performance portée par le mouvement O.P.O.

 2. Comment avez-vous orienté votre carrière dans le domaine sportif ?

Cela s’est fait tout naturellement. Dans le sport de haut niveau, j’appréciais le mécanisme de développement et de réflexion qui mène à un objectif, ainsi que les exigences nécessaires au bon déroulement de ce processus. Avec l’ostéopathie, j’arrivais à garder cette optique de travail mais je n’avais plus l’adrénaline des grands rendez-vous. Vous savez, celle qui nous fait nous surpasser et dépasser nos limites.


 3. Quel est l’intérêt de l’ostéopathie pour des sportifs débutants, intermédiaires ou experts ?

Même si je suis particulièrement intéressé par le sport de performance, je trouve que toute pratique sportive présente un intérêt. En effet, en ostéopathie on considère le mouvement comme étant la solution de nombreux troubles fonctionnels. Il parait alors essentiel pour tous de quitter notre sédentarité grâce à une activité physique quotidienne.
L’ostéopathie pour les sportifs, ne me semble pas être particulièrement spécifique, dans la mesure où cette méthode de soin est basée sur l’individu dans sa globalité. Un sportif ne se définie pas uniquement par son activité, il est aussi parent, possède un travail et de nombreuses habitudes. Il serait erroné de le réduire à une simple machine mécanique prête courir, bondir, ou jouer au ballon.


L’ostéopathie cherche à redonner une mobilité harmonieuse à l’ensemble du corps grâce à des techniques manuelles afin que celui-ci puisse se mouvoir sans douleur. Pour moi chez le sportif, l’ostéopathe doit chercher à restaurer une certaine fluidité dans le mouvement afin de le rendre léger, rapide et efficace. Si c’est le cas, il réduit fortement les risques de blessures et s’inscrit donc dans une démarche préventive.


 4. Pouvez-vous nous expliquer de quelle manière fonctionne l’ostéopathie dans le domaine sportif ?


A mon sens nous avons quelques difficultés à exprimer tout notre savoir dans le domaine du sport. Beaucoup d’idées fausses circulent, et de nombreux raccourcies sont faits. La principale me semble être la différence notable entre la pratique ostéopathique et la médecine manuelle. Pratiquer quelques techniques semblables à l’ostéopathie, ce n’est pas pratiquer de l’ostéopathie. L’ostéopathie s’appuie sur une philosophie de pratique, une vision systémique et de nombreux concepts qui lui sont propres.

Vouloir faire de l’ostéopathie, une spécialité de la médecine ou de la kinésithérapie montre que les concepts ne sont pas connus, ni maitrisés, et encore moins appliqués. Nous avons tout à gagner si nous partageons nos connaissances avec les autres disciplines, encore faudrait-il qu’elles nous laissent nous occuper de notre champ de compétence.
Au sein du mouvement O.P.O d’optimisation de potentiel, nous réorganisons le soin autour de concepts clés afin de laisser émerger une collaboration interdisciplinaire orientée vers l’intérêt du patient et respectueuse de la singularité de chacun.</div La potentialisation des connaissances et des compétences est pour moi la clé de la réussite de ce mouvement humaniste.

 5. Est-ce qu’il existe des préparations à faire en amont de la pratique sportive ?

Bien sur. Nous en avons parlé dans un article des cafés de l’ostéopathie, « la reprise du sport chez le sujet sédentaire », que j’ai co-écris avec Benoit Constant, BE entrainement en athlétisme et que vous pouvez retrouver sur ma page LinkedIn. On ne peut pas s’improviser entraineur. Il me parait difficile, voire parfois dangereux, de reprendre une activité sportive quand on n’est pas encadré par des professionnels compétents.
A notre époque, les réseaux sociaux doivent être des outils à utiliser avec prudence. Il n’est pas rare de recevoir des patients qui ont repris une activité avec motivation quelques semaines plus tôt mais qui se présentent au cabinet avec des motifs de consultations que l’on aurait pu éviter.

 6. De quelle manière sont suivis les sportifs de haut niveau ? Comment ce suivi peut-il être appliqué aux sportifs amateurs ?

Cette question est très vague. Cela va dépendre des disciplines, des athlètes, ou des fédérations. Globalement on peut dire que nos athlètes français sont très bien suivis d’un point de vue médical et kinésithérapique. Mais je pense que nous pouvons encore améliorer la prise en charge en intégrant des ostéopathes D.O exclusifs dans les staffs médicaux des équipes professionnelles. Malheureusement même si récemment le ministère des Solidarités et santé a rappelé notre autorisation juridique à pratiquer au sein des hôpitaux, des fédérations, et du service de santé des armées, il en est tout autre chose dans la pratique. Je regrette que certaines institutions, ou lobbys, fassent encore circuler des communiqués anti-ostéopathes contenant de nombreuses informations tronquées ou détournées et se ferment à un tas de solutions. C’est d’ailleurs pour cela que les sportifs professionnels viennent nous consulter souvent en cachette, ou en dehors de leur cadre professionnel.
Je pense qu’il serait plus judicieux d’échanger et de comprendre que tout le monde peut avoir un rôle à jouer. Toute vérité a son exacte opposée. Nous pouvons regarder la même maison, l’un d’entre nous peut voir deux fenêtres, alors que l’autre va voir une porte et une fenêtre. Il n’est pas question de savoir qui a raison mais plutôt de comprendre que nous regardons la même chose mais d’un point de vue différent. Ce mode de pensée est applicable avec la médecine chinoise, la posturologie ou toute autre approche permettant une compréhension totale de l’individu.
Reconnaissant une moins bonne connaissance concernant les protocoles de rééducations, je reste persuadé que la finesse du touché ostéopathique rend l’ostéopathe capable de déceler une palette de blocages très importante. Ceci permettant au patient sportif, d’exprimer alors tout son potentiel. N’oublions pas que l’ostéopathe cherche seulement à stimuler les capacités physiologiques du corps, en le libérant de toute entrave. Ce qui n’est pas le cas d’un traitement en médecine manuelle ou en kinésithérapie qui se préoccupent principalement de la douleur ou d’un retour à la norme.
La complémentarité interdisciplinaire fonctionne dans une pratique locale, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas le faire au niveau national. De nombreux médecins ont compris ce que nous pouvions apporter à leur patientèle. Je propose que nous fassions l’effort de leur tendre la main en leur expliquant mieux notre art, afin qu’ils puissent nous faire confiance.

 7. On parle beaucoup de la bigorexie, est-ce que ce phénomène vous parle ?

En tant qu’ancien sportif, j’ai connu cette addiction au sport. C’est un phénomène bien présent mais qui me parait surtout dangereux lorsque le sportif commence à construire son existence uniquement autour de son projet sportif, et qu’il est même prêt à mettre en danger sa santé par la consommation de produits pouvant abimer les reins par exemple. Il est alors intéressant de découvrir ce que l’athlète cherche à compenser par sa pratique sportive excessive. C’est alors que la prise en charge psychologique du patient devient intéressante et d’autant plus nécessaire. Il serait dommage de ne pas intégrer ce champ de compétences dans la prise en charge.

 8. Pour le corps humain, où se situe la frontière entre « trop » et « pas suffisamment » de sport ?

Si seulement nous avions la réponse. Les études sont assez contradictoires sur le sujet. Cela va dépendre du niveau d’entrainement, du type de sport, et de la prise en charge médicale. Avec une prise en charge ostéopathique on peut augmenter significativement la charge d’entrainement, encore faut-il un programme adapté et adaptable en fonction du ressenti du sportif. Il me parait néanmoins très important d’apprendre à respecter son corps, et d’écouter les signaux qu’il nous envoie. C’est très bien de se dépasser mais je trouve qu’il est inconscient de pousser son corps vers des processus inflammatoires répétés, ou une usure prématurée par obstination. Le corps n’est pas là pour vous limiter, il est juste là pour vous accompagner sur votre chemin, et lorsqu’il exprime un symptôme il cherche à vous faire prendre conscience de vos excès ou vos blocages. En comprenant le lien qu’il existe entre le corps et l’esprit, je peux me libérer de certaines valises afin qu’elles ne s’expriment plus dans mon corps à travers des symptômes somato-psychiques ou qu’elles le poussent à la rupture.

 9. Quelle est la différence entre crampe et courbature ? Comment les traiter ?

La courbature est secondaire au processus d’entrainement. Le muscle a besoin de casser quelques protéines musculaires afin de se reconstruire et devenir plus fort. C’est ce qu’il se passe lors de courbatures. Il n’est donc pas nécessaire d’étirer des courbatures. Il suffit de respecter une période de repos. Vous pouvez utiliser de l’huile d’arnica pour un auto-massage de la zone afin de vous donner une sensation de récupération plus rapide.
Les crampes se définissent par une contraction excessive d’un muscle agoniste et souvent de son antagoniste sans possibilité de relâchement immédiat. Cela est très douloureux, et entraine l’arrêt de l’activité physique. Les causes sont nombreuses, souvent elles sont dues à un déséquilibre électrolytique ou du PH, car l’athlète n’a pas compensé la perte d’ions secondaire à la transpiration et a produit de l’acide lactique. Il est conseillé de boire pendant l’effort une boisson légèrement sucrée mais également salée pour éviter ce mécanisme. Les dosages vont dépendre de la température, de l’activité pratiquée et de la durée de l’effort. Cela est très rare chez des athlètes bien entrainés, et beaucoup plus fréquent lorsque l’athlète a un régime alimentaire déséquilibré et acidifiant.

 10. Les étirements : bonne ou mauvaise chose ? Avant ou après l’exercice ?

Il nous faudra un article complet sur ce sujet. Les étirements ou du moins les assouplissements me semblent essentiels mais chaque pratique sera spécifique. Nous n’allons par exemple jamais étirer un muscle de manière passive avant une activité comme le sprint ou le saut car on aurait une perte nette de performance.
Je vous conseille de vous intéresser aux travaux de Phil Beach, ostéopathe qui explique l’importance d’un travail d’assouplissement articulaire. Cela me semble moins controversé et très cohérent.

 11. Parlons technique, quelles sont les parties du corps à privilégier en soin selon le type de sport pratiqué par le patient (VTT, rugby, course, sport de combat, danse, foot, triathletisme, pilotage, tennis…) et selon quelles méthodes ?

Excusez ma taquinerie, mais cette question est assez peu ostéopathique (rire). Etant donné que l’important reste l’harmonie de l’ensemble, cela va encore dépendre de nombreux facteurs. En simplifiant grandement, il est bien sur indispensable de vérifier l’axe crane-sacrum qui est le reflet de la vitalité du patient, le membre concerné par la pratique sportive bien sur (ex : tennis, handball…). Mais prenons l’exemple d’une sportive de haut niveau, peut-elle performer si elle dort mal, si elle souffre de céphalées ou de dysménorrhées ?
De même chez un sportif loisir. Va-t-il continuer son activité si tous ses footings lui entrainent des maux de ventre ?
Dans cette vision holistique de l’être humain, chaque ostéopathe se doit d’élargir au maximum sa palette de techniques, en n’en oubliant aucune, afin de pouvoir répondre à l’ensemble des motifs de consultations et s’adapter à chaque schéma lésionnel. Comme si ses techniques ostéopathiques étaient des outils dans un atelier, il est dommage de dire « je ne me servirais jamais de la clé de 17, et d’essayer ensuite d’enlever un boulon de 17 avec une clé de 18. » C’est quand même bien moins efficace.

 12. Quels conseils donnez-vous à vos patients sportifs ? Et à ceux qui débutent ?

J’essaie toujours de cerner les attentes du sportif. Puis je m’adapte à son niveau d’exigence. Il n’est pas nécessaire de proposer une séance précompétition de stimulation neurovégétative par exemple chez un patient non entrainé. Il faut rester cohérent avec le projet du patient.
J’explique souvent que le processus de développement est long, et qu’il faut être pugnace pour pouvoir récolter les fruits de son travail. Pour qu’un avion puisse décoller, il lui faut le temps de s’élancer. Si je m’arrête après quelques efforts, je ne décollerais jamais.
Il faut donc garder la foi en son projet, et s’entourer de personnes pouvant nous faire gagner du temps, ou nous faire progresser.
Toute progression passe par des étapes, il n’est pas nécessaire de vouloir aller trop vite et se bruler les ailes.

 13. On n’a pas pu s’empêcher ^^, que pensez-vous des blessures des joueurs de foot ? Souvent simulés ou pas ?

Le foot est malheureusement un sport qui souffre de sa popularité. Une récente étude a montré que 1/3 des simulations entrainaient une faute sifflée. Par contre moins de 5% des simulations entrainent une sanction envers la personne qui simule. Le footballeur est donc un excellent mathématicien. Il comprend qu’il a plus de choses à gagner en simulant qu’en jouant réglo.
Je ne vois pas d’autre sport où ce calcul s’applique. Etant amoureux du ballon rond, je me suis donc mis à regarder le football féminin, et j’apprécie grandement leur mentalité et le jeu qu’elles développent.
Ma grand-mère nous a longtemps raconté l’histoire du « Berger et du Loup ». Etant seul en montagne, il criait « Oh loup, à l’aide ». Tous les habitants accouraient pour lui venir en aide. Lui, rigolait assis sur son rocher. Puis au bout de la troisième fois, les habitants ne se déplacèrent plus. Malheureusement pour le berger, cette fois le loup était bien là. La fin de l’histoire est un peu triste, on va en rester là, mais vous avez compris ce qu’elle voulait nous dire.

 14. On parle souvent de taping et de strapping, comment fonctionnent ces procédés ?

Le strapping est un moyen de contention plutôt efficace pour limiter la mobilité d’une articulation préalablement blessée afin de permettre de reprendre une activité physique sans prendre le risque de récidive. Les kinésithérapeutes sont très compétents dans ce domaine.
Le taping est également un mode de contention mais plus souple. Contrairement au strapping, il ne cherche pas à bloquer le mouvement mais plutôt à envoyer des informations neuro-proprioceptives aux structures blessées ou fragiles. Cela aide par exemple à diminuer sensiblement les hématomes.

 15. Pouvez-vous partager avec nous un cas pratique représentant pour vous une satisfaction particulière dans le domaine sportif ?

J’accompagnais un jeune sprinteur, qui a été champion de France du 200m junior indoor. Lors d’un match international avec l’équipe de France il se fit une déchirure importante du quadriceps. S’en ai suivi une descente aux enfers. Nous avons beaucoup travaillé avec les membres du staff, le kiné, l’entraineur, l’acuponctrice et moi-même pour réussir à le reconstruire.
18 mois après sa blessure, il était redevenu très fort. Beaucoup plus fort que ce qu’il n’avait jamais été, mais cela ne se traduisait pas chronométriquement. Comme si une barrière mentale s’était créée. Il était en plein doute. Puis nous avons discuté, fait quelques exercices, quelques techniques. En sortant de la séance, il avait compris que les 11 centièmes qui lui manquaient serait un lointain souvenir s’il mettait son focus vers son objectif et non vers ses peurs. Le doute, c’est comme une pipette d’eau que l’on vient mettre sur une pile de sucres que l’on construit tous les jours. Avec elle, notre projet s’effrite et tout tombe. Tel un pilote de rallye, il faut se concentrer sur le chemin, non sur les cailloux qui sont au bord. La semaine d’après il battait de nouveau son record et quelques semaines plus tard, il perdait quasiment 0,5 secondes. Comme quoi, quand le corps est prêt, seules nos entraves mentales peuvent nous détourner de notre chemin. Il ne faut donc pas les oublier dans la prise en charge ostéopathique. L’ostéopathie est avant tout une rencontre entre deux humains, le patient et le praticien. Cette relation est spéciale et à mon sens horizontale, si l’on est capable de partager notre histoire avec les patients et si l’on fait un travail d’humilité vis-à-vis de nos propres failles et faiblesses, nous pouvons construire une belle relation de confiance. Grâce à cela, le patient est susceptible de se montrer prêt à changer des choses dans sa vie, et à nous suivre dans le chemin qu’on lui propose. Seul lui, peut décider de nous suivre. Nous ne sommes là que pour proposer des portes de sorties. Dans toute relation thérapeutique, nous ne devons pas faire plus de 50% du travail. Il faut laisser le patient devenir acteur de son soin.

 16. Quel est le secret d’un traitement par ostéopathie réussi auprès d’un sportif ?

Comme dit juste au dessus, quand le patient sort de la séance avec l’envie de dévorer la vie, cela signe déjà une belle avancée. Pour un sportif de haut niveau, ça peut être quand il se sent prêt à en découdre, et suffisant fort pour aller chercher la victoire ou la performance sportive.
Après d’un point de vue ostéopathique, c’est quand je sens que son corps est libre d’entraves et harmonieux dans son mouvement.


Concept O.P.O n°1 : Le Triangle des mobilités
Concept O.P.O n°1 : Le Triangle des mobilités


 17. Auriez-vous un message à faire passer, quelque chose à ajouter ? Une question que vous auriez voulu que l’on vous pose ?

Je remercie mon père spirituel, Bertrand Coche, ostéopathe depuis 1986, qui m’a permis de grandir à ses côtés, ainsi que notre ami commun Robert Rousse, enseignant international, auteur « des techniques ostéopathiques d’urgence fonctionnelle » et fondateur du Centre de Recherche en ostéopathie Infantil de Montréal. Il nous a quitté au début du mois de juillet 2018 qui m’a beaucoup apporté grâce à sa maitrise de l’art palpatoire et des relations humaines. Merci Bob.


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O.P.O Consulting est une compagnie française spécialisée dans l’optimisation de performance sportive et artistique. Presente à Paris, New York, Londres, Barcelone et Genève, O.P.O Consulting met en application les concepts clés du mouvement O.P.O afin d’offrir aux structures et performeurs professionnelles de nouveaux prismes de lecture.
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